i la dimension participative du processus de construction d’indicateurs alternatifs est l’occasion d’ouvrir la boite noire de la quantification, elle permet aussi l’introduction de nouveaux rapports de force politiques entre les habitants et les responsables des politiques publiques. À ce titre, cet article questionne le poids des logiques de marché et des indicateurs qui l’incarnent sur le gouvernement des villes. Il met en exergue le rôle que peut jouer la construction participative d’indicateurs alternatifs dans l’émergence de nouveaux rapports de force politiques à l’échelle urbaine, à partir d’une expérience menée à Grenoble.