Sur commande du ministre français des Affaires étrangères, le conseiller d’État et ancien sous-directeur général de l’UNESCO Daniel Janicot a présenté un rapport intitulé « La France et l’UNESCO ». Les propositions formulées dans le rapport semblent moins inspirées par la volonté de « sauver » l’UNESCO en crise que par la volonté d’instrumentaliser cette organisation au service des intérêts de la France. Dès lors, le rapport laisse dans l’angle mort des sujets qui mériteraient de constituer la priorité de l’État hôte. En outre, si certaines des propositions formulées répondent à des difficultés établies, d’autres sont plus contestables car elles ne semblent pas correspondre à des besoins réels ou immédiats.