Le malade n’est plus seulement aujourd’hui un patient, il participe au choix du traitement qu’il reçoit. Pour le droit comme pour l’éthique, la décision médicale exige le consentement libre et éclairé de celui qui, à la fois, bénéficie du traitement et en accepte les conséquences. Mais cette position de droit est-elle si aisément applicable ? Les obstacles qui compromettent l’autonomie du malade et sa participation à la décision médicale sont multiples : techniques, épistémiques, psychologiques, juridiques, éthiques. L’analyse de la force et des limites de ces difficultés fait ici l’objet d’une réflexion plurielle et exigeante de la part de juristes, médecins, philosophes, psychologues.